Contré est une commune située à l’extrémité est des Vals de Saintonge. Le village de 140 habitants est bordé par Saint-Mandé sur Brédoire au nord, Aulnay et Villemorin à l’ouest, Néré au sud, ainsi que Vinax à l’est.
Contré est située dans la partie la plus élevée du territoire. Si la commune la plus haute se trouve à Vinax, et le bourg le plus élevé dans le village des Éduts, c’est bien Contré qui détient le record du point culminant des Vals de Saintonge et de Charente-Maritime.
Le sommet du département se trouve au site du Bois de Chantermerlière, à 173 mètres de hauteur. Juste à côté du site, les contrésiens peuvent aussi apercevoir son petit frère, le coteau Le Terrou et ses 165 mètres, qui est le quatrième point culminant du territoire.
Le site du Signal, à Néré, se classe en troisième position, et le site du Croc, à Saint-Mandé sur Brédoire, sur la deuxième marche du podium des points les plus hauts du département.
L’église Saint-Mesme de Contré est la seule église fortifiée de la partie nord-est du territoire.
Construite au XIIe siècle, celle-ci a été fortifiée pendant la guerre de Cent Ans et classée monument historique en juillet 1913.
L’édifice de style roman a permis au village de se faire un nom sur le territoire à l’époque. En effet, la construction de l’église renforça encore plus l’attractivité qu’avait acquise Contré depuis plusieurs années, notamment grâce à la fontaine sacrée autour de laquelle la commune s’est développée.
Léopold Robinet, né à Contré un matin de janvier 1899 a laissé une trace indélébile dans la commune. Pendant la Seconde Guerre mondiale, alors que la France est sous occupation allemande, le natif de Contré s’arme de courage et s’illustre comme l’un des initiateurs de la résistance française.
Il organise le premier mouvement de résistance armée, surnommée Honneur et Patrie, qui devient vite le plus puissant du département, et l’un des plus importants de l’hexagone.
Ce mouvement compte vite plusieurs centaines de membres, venus des quatre coins du territoire, et représentant tous les milieux sociaux. L’ancien député socialiste rochelais Jean Hay en fut d’ailleurs l’un des membres actifs.
Le destin tragique de Léopold Robinet, victime des camps de concentration allemands, le hissera au rang de héros dans l’ensemble de la Charente-Maritime. Arrêté par la gestapo en septembre 1943 et fusillé par les nazis le 11 janiver 1944 à Souges (Gironde)