Données issues de l’inventaire du patrimoine des Vals de Saintonge.
Historique
Commentaire historique : En 1092, l’église de Prignac est donnée à l’abbaye de Saint-Jean d’Angély par l’évêque de Saintes, Ramnulfe. L’église actuelle conserve le portail et son décor ainsi que trois fenêtres percées dans la façade nord d’époque romane, de la fin du 11e siècle ou du début du 12e siècle. Des vestiges de formerets gothiques et l’amorce de nervures, ainsi que des contreforts extérieurs datant du 15e siècle sont visibles au niveau du chœur et témoignent d’une deuxième campagne de construction. Une campagne de restauration a été effectuée en 1887. Suite à la tempête de 1999, la municipalité a refait la toiture du clocher en 2001.
Datation(s) principale(s) : limite 11e siècle 12e siècle ; 15e siècle ; 4e quart 19e siècle
Datation(s) secondaire(s) : 1er quart 21e siècle
Date(s) : 1887 ; 2001
Justification de la datation : daté par source
Description
Commentaire descriptif : L’église de plan allongé et à chevet plat est construite en pierre de taille (façade occidentale et chœur) et en moellons (nef). Les couvertures sont en tuile creuse avec de l’ardoise sur le clocher. La façade occidentale est dotée d’un portail à deux voussures retombant sur des piédroits dans lesquels sont engagées des colonnes dotées de chapiteaux très détériorés. Le portail est surmonté par une baie sans décor, elle-même surmontée d’une corniche supportée par des modillons à décor figuré, animalier et en forme d’objet. Un bas-relief représentant un quadrupède (peut-être un loup) orne le centre du pignon portant une croix au sommet. Les façades latérales sont percées par des fenêtres en plein cintre dont trois au nord et deux au sud. Des contreforts consolident les murs chœur. Un curieux décor composé de rangées de cercles est situé entre les deux contreforts de la façade nord. Le chevet est buté par deux contreforts d’angle et son mur porte la trace d’une fenêtre bouchée. Le mur sud est flanqué d’un clocher de plan carré se terminant par un toit en pavillon. Celui-ci présente quatre sculptures qui pourraient être des modillons d’une construction précédente ou d’une partie détruite de l’église. À l’intérieur, la nef est dotée d’une charpente, ses murs sont nus et elle est séparée du choeur par un arc surbaissé. Son mur sud est percé d’une ouverture en plein cintre allant au clocher. Le choeur était à l’origine couvert d’ogives dont il ne subsiste que les départs. Une fausse voûte en berceau de plâtre a remplacé le voûtement d’origine.
Matériau(x) de gros-œuvre et mise en œuvre : calcaire ; pierre de taille ; moellon
Matériau(x) de couverture : tuile creuse ; ardoise
Parti de plan : plan allongé
Type et nature du couvrement : charpente en bois apparente ; voûte d’ogives ; fausse voûte en berceau
Type de la couverture : toit à longs pans ; toit en pavillon
Technique du décor : sculpture
Représentation : ornement animal : loup ; instrument de musique : cornemuse ; ornement architectural : corde ; ornement figuré : tête humaine
Précision sur la représentation : Modillons supportant la corniche de la façade occidentale présentant deux loups, un joueur de cornemuse, un saltimbanque, une tête humaine, des cordes tressées ornent deux modillons, un rouleau. Troisième loup sculpté ornant le pignon de la même façade.
État de conservation : bon état
Intérêt de l’œuvre
Œuvre repérée