Données issues de l’inventaire du patrimoine des Vals de Saintonge
Historique
Commentaire historique :
Des bâtiments figurent sur le plan napoléonien de 1840. En 1866, les ruines d’un château du 13e siècle étaient encore visibles au nord du bâtiment actuel. La façade de la prison est datable de la fin du 18e siècle ou du début du 19e siècle. Un cèdre se dresse à l’est de la maison et selon la tradition orale il aurait été rapporté du Liban, en 1734, par le botaniste Bernard de Jussieu qui en fit don au baron de Livenne, seigneur de Ballans.
À cette demeure est associée une ferme de la fin du 18e siècle comprenant un bâtiment de plan allongé aux baies disposées sans ordre, des dépendances, une cour ceinte d’un mur de clôture en moellon à laquelle on accède par deux portails.
Un état descriptif du château primitif mentionne un ensemble fortifié édifié sur une crête qui dominait le plaines du cognaçais. Implanté au centre d’une enceinte quadrangulaire, l’entrée était marquée par un pavillon-porche pourvu d’un pont levis, et de deux tours d’angles. Le corps du logis était peut-être flanqué de deux pavillons. L’inscription En l’An XII, sur un escalier en fer forgé, laisse penser que ce logis a été reconstruit dans la 2e moitié du 18e siècle. La maison actuelle été construite à cet emplacement dans le 3e quart du 19e siècle, vers 1860.
Datation(s) principale(s) : limite 18e siècle 19e siècle ; 3e quart 19e siècle
Descriptif
Commentaire descriptif :
Cette maison de maître possède deux façades, une orientée au nord et l’autre au sud. La façade nord, précédée d’une terrasse, comprend trois travées avec porte au milieu. La façade sud comprend cinq travées. Les portes d’entrée nord et sud, ainsi que les fenêtres de l’étage carré, sont surmontées d’une corniche. Chaque façade est ornée d’une corniche et d’un bandeau d’appui se prolongeant sur les pignons. L’étage de comble est percé de lucarnes bombées pourvues d’ailerons, le toit est surmonté de deux épis de faîtage en zinc et d’un paratonnerre.
La demeure possède un double escalier intérieur à rampe en fer forgée au nord. Le vestibule situé au sud est orné de moulures au plafond. On trouve un couloir de circulation à l’arrière des pièces principales et une cheminée en marbre dans chaque pièce.
Des logements pour la domesticité et des bâtiments de dégagement sont accolés aux façades est et ouest. Chaque logement comprend une pierre d’évier surmontée d’un oculus, un ovale et un en losange. Le logement à l’est est pourvu d’un toit à croupes surmonté de deux épis de faîtage en zinc. Le logement à l’ouest possède un toit à une croupe. Deux portes, l’une menant à la cave et l’autre débouchant sur un couloir de circulation sont visibles sur la façade Est.
On accède à cette maison par un portail découvert dont les piliers principaux ainsi que les piliers en retour sont garnis de vasques en pierre.
L’ancienne prison, en moellon, possède un rez-de-chaussée et un étage carré. Les baies du rez-de-chaussée sont à arc segmentaire et une triple génoise se prolongeant sur les pignons somme l’ensemble. On dénombre cinq cellules voûtées en berceau et blanchies à la chaux.
Matériau(x) de gros-œuvre et mise en œuvre : calcaire ; moellon ; pierre de taille ; enduit
Matériau(x) de couverture : ardoise
Vaisseau(x) et étage(s) : rez-de-chaussée ; 1 étage carré ; étage de comble
Parti d’élévation extérieure : élévation à travées
Type de la couverture : toit à longs pans ; croupe
Couvert et découvert de jardin : arbre isolé
Représentation : ornement géométrique : rosace
Précision sur la représentation : Ailerons des lucarnes bombées de l’étage de comble de la maison de maître, sculptés de rosettes.
Typologie : Maison de bourg ; maison de maître ; en retrait de la rue ; 5 travées ; porte centrale ; cour fermée ; portail à piliers.
État de conservation : mauvais état ; menacé
Intérêt de l’œuvre
Statut de la propriété : propriété d’une personne privée