L'église romane dédiée à Saint-Martial
Église Saint-Martial

Louzignac est une commune de 170 habitants située au sud-est des Vals de Saintonge, dans le département de la Charente-Maritime. Les communes limitrophes sont Matha au sud, Massac au nord, Sonnac à l’ouest, ainsi que Siecq à l’est.

L’agriculture est largement représentée par deux établissements de cultures biologiques et plusieurs viticulteurs, puisque Louzignac se situe dans la zone d’appellation des Fins Bois, l’un des six fûts de Cognac.

Les récoltes bénéficient d’une démarche qualité, attestée par les résultats communiqués par le BNIC.

Construite aux XIe et XIIe siècles, l’église Saint-Martial est l’une des plus anciennes de la région. Cet édifice de style roman a une particularité qui a étonné plus d’un historien, à l’étude de l’histoire de l’église.

En effet, jusqu’au XXe siècle, l’édifice était en bois, un fait assez rare.

Ce n’est qu’à partir du XIe siècle que l’église est restructurée et repensée pour en faire un édifice majeur, mais surtout pour qu’elle puisse résister aux éventuelles guerres et invasions. Les murs sont construits en pierre, dite des Charentes, mais la toiture reste en bois pendant quelque temps.

Par la suite, une voûte en ogive est installée et des contreforts sont construits, notamment pour maintenir les murs de 80 cm supportant les trois voûtes.

Cette petite subtilité de construction aura toute son importance quelques siècles plus tard. Lors de la guerre de Cent Ans (entre 1337 et 1453), au moment des invasions venant du nord et de l’est, les contreforts sont surélevés, et les murs et la tour de guet sont renforcés.

Tout ceci permettait aux villageois de bénéficier d’un refuge et d’une cachette entre les voûtes et la toiture, notamment grâce à un escalier à vis de 39 marches, qui servait d’accès.

Outre l’église, la commune offre aussi plusieurs adresses de chambres d’hôtes et un établissement récréatif proposant restauration, boissons et concerts en week-ends.

Louzignac est l’une des communes du territoire qui abritent le plus de porches centenaires.

Le village en compte près d’une quinzaine (1811-1849) qui existent toujours, même si d’autres ont disparu au moment de l’apparition des machines agricoles.

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