Vue aérienne de la commune de Saint-Hilaire de Villefranche
Vue aérienne de la commune

Saint-Hilaire de Villefranche est une commune de 1 354 habitants située au sud-ouest des Vals de Saintonge, à proximité de la route départementale menant à Saintes. Les communes limitrophes sont Mazeray, Asnières la Giraud au nord, Juicq à l’ouest, et Nantillé à l’est.

Construite au XIIe siècle, l’église romane Saint-Hilaire de Saint-Hilaire de Villefranche  comprend une plaque funéraire classée monument historique depuis 1984.

L’élément phare de l’église est sans conteste la cloche, qui demeure l’une des plus anciennes du département.

Concernant la façade, celle-ci se découvre par une porte composée de deux voussures soutenues, de chaque côté, par de courtes colonnes. Celles-ci sont particulièrement attrayantes quant à leurs chapiteaux, tous ornés d’entrelacs. Plusieurs abaques se prolongent aussi de chaque côté des murs.

Au-dessus de la porte se trouve une tablette, qui est portée par des modillons. À droite de la porte d’entrée, une pierre incluse dans la façade représente un personnage assis et un autre personnage couché sur ses genoux juste devant lui.

L’un des seuls éléments de style gothique de cette église semble être le fenestrage, qui vient éclairer le chevet.

Construit au XVIe siècle, le château de Laléard est un des joyaux du patrimoine de Saint-Hilaire de Villefranche. Au sein d’un cadre empreint de nature et de verdure, au cœur de la campagne de la commune, cette immense bâtisse est un lieu très fréquenté par les touristes.

Alors que les seigneurs et autres familles bourgeoises se sont succédé à la tête de ce château, l’édifice qui fut aussi un ancien hôtel fait désormais office de résidence de particulier.

Imaginée par l’architecte français, Pierre-Joseph Esquié, la gare de Saint-Hilaire de Villefranche a été édifiée dans le pur style art-déco. Vainqueur du prix de Rome en 1882, l’architecte est aussi à l’origine de sept autres gares du département, dont celles de La Rochelle et de Rochefort.

La gare de Saint-Hilaire de Villefranche est unique en son genre, mais néanmoins jumelle avec les gares de Saint-Romain, Pisany, du Douhet, Asnières-la-Giraud, et Varzay. Toutes construites entre 1909 et 1912, elles font partie des rares gares centenaires du département.

La gare de Saint-Hilaire n’accueille plus de voyageurs depuis plusieurs années et abrite désormais plusieurs logements dont l’un est occupé par l’association saintongeaise Tremplin 17.

Rattachée en 2019 à Saint-Hilaire de Villefranche, l’ancienne commune de la Frédière possédait une église construite entre le XIIe et le XIVe siècle. L’édifice a été rénové il y a plusieurs années.

De style roman, la nef se compose d’un portail sculpté. La travée droite du chœur et l’abside à pan coupé ont été partiellement restaurées au XVIe siècle.

Au sein de l’abside gothique, l’ancienne voûte à nervures est le seul vestige de l’époque romane, celle-ci se démarque grâce à ses quatre faisceaux aux culots sculptés de têtes humaines.

Située en plein cœur des fins bois, l’un des six crus de Cognac, la commune de Saint-Hilaire de Villefranche a toujours entretenu un lien indéfectible avec la culture de la célèbre eau-de-vie.

Et l’un des symboles de cette tradition historique est sans nul doute la distillerie Baudry. Fondée en 1887, elle fut l’une des premières distilleries professionnelles bâties après la crise phylloxérique, et compte pas moins de treize générations qui se sont succédé à la tête de l’entreprise familiale.

Réputée pour ses productions de Pineau et surtout de Cognac, la distillerie ne fonctionne plus depuis plusieurs années, mais a conservé plusieurs éléments qui témoignent des milliers d’heures passées à la fabrication des alcools.

L’ancienne distillerie abrite désormais des collections d’alambics et de plusieurs outils traditionnels. Il est possible de visiter le lieu en contactant le propriétaire.

Édifiée au cours du XIVe siècle, la chapelle Saint-Martin se situe dans un vallon à quelques kilomètres du bourg de Saint-Hilaire-de-Villefranche.

À l’intérieur de l’édifice, la nef est mise en valeur par deux fenêtres romanes, qui laissent entrer la lumière. La chapelle abrite encore le tombeau de la famille des Roumefort, propriétaires de l’édifice depuis que la paroisse de Saint-Martin n’existe plus.

La ferme située à proximité de la chapelle a depuis été restaurée en gîte.

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