Données issues de l’inventaire du patrimoine des Vals de Saintonge.
Historique
Commentaire historique : Le plan cadastral napoléonien de 1829 mentionne un édifice à l’emplacement de l’Hôtel de ville.
Le projet de construction d’un hôtel de ville à Tonnay-Boutonne voit le jour en 1855. Le but est double : embellir la ville et marquer son développement. Le projet urbain vise à créer une voie reliant la place des halles au champ de foire pour dégager de l’espace en vue d’une future expansion urbaine au nord. Les anciennes halles en bois, établies au sud de la place, sont détruites.
Le projet architectural correspond à un corps de bâtiment réunissant une halle en rez-de-chaussée, une mairie, une justice de paix et le logement du concierge à l’étage. Depuis 1855, les anciennes halles en bois étaient dans un état de délabrement avancé et l’ancienne mairie était mentionnée comme non habitable sans danger. La commune ne possédait aucun prétoire et la justice était rendue dans un espace aménagé au sein de la mairie.
L’édifice a été construit en 1864, sous le mandat du Docteur Dusault et d’après les plans de l’architecte Bonnet par l’entrepreneur Marchais ; pour un coût de 23 708 francs 50.
En 1909, le conseil municipal décide de faire poser une horloge au centre du fronton de la façade sud du bâtiment.
En 1933, les halles sont transformées en salle des fêtes.
Durant le 1er quart du 21e siècle, les locaux administratifs de la mairie ont été remaniés et agrandis.
Datation(s) principale(s) : 3e quart 19e siècle
Datation(s) secondaire(s) : 2e quart 20e siècle ; 1er quart 21e siècle
Date(s) : 1864
Justification de la datation : porte la date
Auteur(s) : Bonnet (architecte) ; Marchais (entrepreneur)
Justification de l’attribution : attribué par source
Description
Commentaire descriptif : L’hôtel de ville construit en pierre de taille se situe au nord du bourg. Il se compose de plusieurs bâtiments jointifs. Les anciennes halles sont établies à l’ouest. La façade principale, couronnée d’un fronton, est orientée au sud. Au rez-de-chaussée, trois arcades en plein cintre ouvrent sur la salle des fêtes. Elles sont surmontées d’une corniche. La date de 1864 est inscrite au-dessus de l’arcade centrale du rez-de-chaussée. L’étage carré est percé de trois ouvertures encadrées de chambranles et surmontées de corniches. L’étage carré est encadré de pilastres. Une horloge est placée au centre du fronton orné de motifs floraux. On dénombre sept arcades en plein cintre en façade ouest. Une porte centrale ouvre sur la salle. La travée d’axe est encadrée de pilastres. La façade est ornée d’un solin, d’un bandeau de niveau, d’un bandeau d’appui, d’une corniche et de pilastres d’encadrement. La façade nord reprend le traitement de la façade sud mais ne dispose ni d’une horloge ni de motifs floraux sur son fronton.
A l’est, une travée latérale, établie en retrait de la façade sud, ouvre sur un escalier tournant à jour avec rampe en ferronnerie qui distribue la salle du conseil à l’étage. L’arcade d’entrée en plein cintre est surmontée d’une agrafe saillante.
Matériau(x) de gros-œuvre et mise en œuvre : calcaire ; pierre de taille
Matériau(x) de couverture : tuile creuse ; ardoise
Vaisseau(x) et étage(s) : rez-de-chaussée ; 1 étage carré
Parti d’élévation extérieure : élévation ordonnancée
Type de la couverture : toit à longs pans
Emplacement, forme et structure de l’escalier : escalier intérieur : escalier tournant à retours avec jour ; en maçonnerie
Technique du décor : sculpture
Représentation : ornement architectural : fronton ; ornement végétal
Précision sur la représentation : Fronton orné de motifs floraux sur la façade sud de l’hôtel de ville.
Agrafe saillante sur le linteau de la porte d’entrée ouvrant sur l’escalier intérieur.
Inscription(s) portée(s) sur l’édifice : 1864
État de conservation : restauré
Intérêt de l’œuvre
Œuvre repérée
En images…
