Château de Gadeville à Brie Sous Matha

Données issues de l’inventaire du patrimoine des Vals de Saintonge.

Historique

Commentaire historique :
Une gentilhommière figure sur la carte de Cassini de 1815, accompagnée d’un moulin à eau installé sur la rivière La Sonnoire et qui se trouve sur la commune voisine, Sonnac. Sur le plan cadastral de 1840 figure une propriété en forme de quadrilatère ouverte au nord.
Face à l’ entrée se trouvait l’ancien logis prolongée, à droite par la cuisine et en retour les chais, à gauche l’étable puis à l’angle nord-est le pigeonnier. De cet ensemble parfaitement homogène il ne reste plus que le pigeonnier et un bâtiment formant une aile en retour et comportant une petite partie des dépendances dont un four à pain datable du 18e siècle.
La terre de Gadeville est mentionnée depuis 1387. A cette date, elle semble appartenir à un certain Ithier de Gadeville. La seigneurie passa aux mains de la famille Chesne et d’un certain Jacques du Chesne en 1573. De l’année 1612 et jusqu’à la révolution, le château fut la propriété des Frétard qui mirent la propriété en vente en 1786.
Le propriétaire actuel racheta le domaine en 1978 et restaura le corps principal qui était à l’état de ruine. Une date peu lisible 1769 (?) est portée sur un cartouche représentant un chien qui se trouve au-dessus d’un baie murée d’une aile en retour de logis côté ouest.

Datation(s) principale(s) : 18e siècle ; 19e siècle
Datation(s) secondaire(s) : 20e siècle
Date(s) : 1769
Justification de la datation : porte la date

Description

A l’angle nord-est se situe le pigeonnier couvert d’un toit à tuiles plates et dont la porte s’insère dans le mur de clôture. Celui-ci a conservé 260 trous de boulins. Au milieu de la cour nord on remarque une construction à toiture jointive abritant des anciens toit à bêtes.
Dans la cour arrière se situe un puits composé d’une pompe et d’une roue.

Commentaire descriptif :
A une certaine époque deux entrées, dont l’une n’existe plus, permettaient d’accéder à l’intérieur de la cour. L’entrée actuelle, située au nord, se compose d’un passage couvert de chaque côté duquel se trouve des bâtiments de dépendances (grange, hangar, écurie) au mur en moellon et abrités sous un toit à longs pans. Le bâtiment principal de plan en U se trouve face à l’entrée au fond de la cour et est composé d’un corps de logis surmonté d’un toit à croupes agrémenté d’une travée centrale plus haute sous un toit en ardoise et d’ailes en retour. Prolongeant les ailes, un mur de clôture a été construit à l’emplacement des anciennes dépendances, chais et étables. Le mur ouest s’appuyant sur les murs des anciens chais, les baies ont été conservées. A l’angle nord-est se situe le pigeonnier couvert d’un toit à tuiles plates et dont la porte s’insère dans le mur de clôture. Celui-ci a conservé 260 trous de boulins. Au milieu de la cour nord on remarque une construction à toiture jointive abritant des anciens toit à bêtes. Dans la cour arrière se situe un puits composé d’une pompe et d’une roue.

Matériau(x) de gros-œuvre et mise en œuvre : calcaire ; moellon ; pierre de taille
Matériau(x) de couverture : tuile creuse ; ardoise
Vaisseau(x) et étage(s) : rez-de-chaussée ; 1 étage carré ; comble à surcroît
Parti d’élévation extérieure : élévation à travées
Type de la couverture : toit à longs pans ; croupe ; toit en pavillon
Technique du décor : sculpture
Représentation : ornement animal : chien
Précision sur la représentation : Cartouche avec un chien sculpté, au-dessus d’une baie murée, sur le mur de l’aile en retour à l’ouest abritant d’anciennes dépendances.
Typologie : Ferme à bâtiments dispersés ; maison de maître ; en retrait de la rue ; 5 travées ; porte centrale ; cour fermée ; portail couvert ; passage couvert.
État de conservation : bon état