Données issues de l’inventaire du patrimoine des Vals de Saintonge.
Historique
Commentaire historique :
La date de construction de l’église, qui reste incertaine, pourrait remonter au 11e siècle. Plusieurs transformations à différentes époques lui ont donné son aspect actuel et ont fait une église peu commune pour le territoire de Saintonge.
Le mur sud est doté de petites baies murées, de type étroit et allongé surmontée de linteau monolithe, qui pourraient dater de la période romane, peut-être du 11e siècle.
Les autres fenêtres dateraient au moins du 18e siècle. Le portail occidental, à linteau en plein cintre formé par trois blocs de pierre, daterait du 17e ou 18e siècle, et le clocher campanile pourrait avoir été érigé au 19e siècle. Ce dernier supporte une cloche fondue dans le 2e quart du 19e siècle, en 1838. Celle-ci porte l’inscription : « La cloche est fondue par Mareste à Cognac l’an 1838 Richard Alexandre curé de la paroisse de Brizambourg parrain Simont Jean assisté de Jean Merzereau desservant de Bercloux maraine Pommier ».
Le chevet est percé d’une porte sur laquelle on distingue la date 1742.
Le mur intérieur, en boiseries moulurées, délimitant la sacristie aurait été installé à la fin du 18e siècle ou au début du 19e siècle.
Pendant des travaux de restauration, une croix sculptée à été découverte dans le mur sud de l’édifice. Aucun écrit ne confirme la provenance de cette curiosité.
Sur le plan cadastral napoléonien, l’église est dotée, au nord-est, d’une partie en saillie aujourd’hui détruite. Ce même plan montre que la partie ouest de la parcelle était occupée par l’ancien cimetière de la commune.
Datation(s) principale(s) : 11e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle
Description
Commentaire descriptif :
Composée d’une nef unique, l’église forme un plan rectangulaire régulier. Sa façade occidentale, percée d’un portail en plein cintre, est surmontée d’un campanile en pierre de taille. Celui-ci, supportant la cloche, se termine par un fronton triangulaire surmonté d’une croix. À un angle supérieur de cette façade ouest se situe une pierre gravée de l’inscription IHS avec une croix au-dessus et un cœur encore au-dessous.
La façade nord est aveugle et la face arrière est dotée d’une porte murée surmontée d’une agrafe saillante.
La façade sud est percée de quatre fenêtres en plein cintre, dont une semble être d’une époque différente, et de deux petite baies étroites en plein cintre, aujourd’hui murées. Sur la partie ouest de cette face se distingue la croix découverte lors de travaux de restauration. Celle-ci, haute d’environ quarante cinq centimètres, est sculptée dans l’épaisseur du mur.
À l’intérieur de l’église se situent, entre autre, un mur de boiseries moulurées qui sépare le chœur de la sacristie, et des cuves baptismales placées de part et d’autre du portail occidental, une circulaire et l’autre carrée. Les murs nord et sud accueillent un chemin de croix ainsi que deux statues, Jésus et Marie. Au-dessus de l’autel, sur le mur en boiseries, se distingue un tableau présentant l’Assomption.
Matériau(x) de gros-œuvre et mise en œuvre : calcaire ; moellon ; pierre de taille
Matériau(x) de couverture : tuile creuse
Parti de plan : plan rectangulaire régulier
Vaisseau(x) et étage(s) : 1 vaisseau
Type de la couverture : toit à longs pans ; pignon découvert
Technique du décor : maçonnerie
Représentation : objet de culte : croix
Précision sur la représentation : Croix sculptée, dans le mur sud de l’église.
Croix en maçonnerie, au sommet du campanile.
Inscription(s) portée(s) sur l’édifice : IHS : sur une pierre en angle de la façade ; La cloche est fondue par Mareste a Cognac l´an 1838 Richard Alexandre curé de la paroisse de Brizambourg parrain Simont Jean assisté de Jean Merzereau desservant de Bercloux maraine Pommier : sur la cloche.
Intérêt de l’œuvre
Œuvre repérée
En images…
