Tonnay-Boutonne, les deux tours de la porte Saint-Pierre
Les tours de la porte Saint-Pierre © Anthony Arnaud

Tonnay-Boutonne est une commune de 1 170 habitants située au nord-est des Vals de Saintonge. La commune est entourée par Annezay au nord, Chantemerle sur la Soie et Torxé à l’ouest, ainsi qu’Archingeay et Puy du lac au sud.

L’église Saint-Martin était à l’origine une ancienne chapelle du donjon, appelée  » Tour de Ganne », dont elle a conservé le surnom pendant plusieurs siècles.

Construite sur une surélévation, elle est séparée de l’ancien oppidum par la rue de l’église. La chapelle devient par la suite une église paroissiale.

L’édifice a connu plusieurs périodes particulièrement dévastatrices. Partiellement détruite pendant les guerres de religion, elle a été plusieurs fois remaniée au cours des siècles suivants. Dès 1638, une première restauration est engagée avant plusieurs reconstructions partielles au XIXe siècle et une grande réhabilitation en 2003.

La découverte de vestiges romans à proximité de l’église actuelle, notamment des fragments de fûts de colonnes ainsi qu’un chapiteau laissent supposer que l’édifice a été édifié sur l’emplacement d’une ancienne église romane. Cependant, aucun élément ne permet aujourd’hui d’attester formellement de son existence.

Construite au XIVe siècle, la porte ville, dite porte Saint-Pierre, est le dernier ouvrage architectural encore visible des anciennes fortifications médiévales de Tonnay-Boutonne.

La porte marque l’accès à la rue de la porte de Ville au nord du bourg. Elle tire son nom de la proximité de l’église Saint-Pierre, aujourd’hui disparue.

Elle faisait partie de l’ensemble des fortifications complétant celles du château.

Le monument se présente sous la forme d’une porte cochère avec une ouverture en arc brisé flanquée de deux tours semi-rondes pleines en façade extérieure. Les tours s’élèvent à huit mètres de haut pour trois mètres de diamètre. Sur la façade intérieure, l’ouverture est surmontée d’un oculus et d’une fenêtre à coussiège.

Les rivières et les cours d’eau ont toujours fait partie de la richesse du patrimoine naturel de Tonnay-Boutonne.

La commune est traversée sur près de 12 kilomètres, par trois cours d’eau et rivières que sont le Ruisseau De La Chassieuse (sur une longueur de 6,2 km), le Canal De Sainte-Julienne (sur 1,8 km) et la rivière la Boutonne (sur 3,9 km).

Le dernier d’entre eux est évidemment le plus connu. La rivière de la Boutonne, l’affluent le plus long de la rive droite de la Charente, traverse Tonnay-Boutonne d’est en ouest.

Si elle demeure une ressource naturelle de premier plan, la Boutonne s’est peu à peu transformée en lieu touristique attractif au fil des décennies.

Depuis 1926, date depuis laquelle elle n’est plus navigable, plusieurs chemins de randonnée se sont dessinés sur le long des rives. De nombreux touristes, promeneurs et randonneurs profitent des 2500 mètres de promenades qu’offre la rivière.

Une légende circule depuis de nombreux siècles à Tonnay-Boutonne. Selon Arcis de Caumont, une motte féodale qui entourait un donjon aurait existé il y a de très nombreuses années. Le donjon ayant été détruit, il ne resterait plus que des caves à l’intérieur de cette motte.

Cette légende concerne Ganelon, fils de Griffon, Comte d’Hautefeuille qui avait vengé Lohier, fils de Charlemagne en tuant Beuves duc d’Aigremont. Au sein de la commune, on raconte que Ganelon aurait trouvé refuge dans cette forteresse et que Charlemagne serait venu le capturer avant de le jeter dans le puits du donjon.

En 1839, lorsque le donjon fut détruit, des restes d’armes ainsi qu’un casque furent découverts au sein du puits. Hasard ou coïncidence ?

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